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30 janvier 2018

Études : un nouveau portail à franchir




Les élèves de terminale S2 du lycée Charles-De Gaulle


Les élèves de terminale S2 du lycée Charles de Gaulle se sont, dès mardi, connectés sur le portail de Parcoursup, la nouvelle plateforme d'inscriptions dans le supérieur.

Les futurs bacheliers ont, de janvier à mars, un trimestre pour, en un clic, valider leurs choix d'études. Tour de table avec les terminales S2 du lycée Charles-de-Gaulle, qui découvrent Parcoursup, la nouvelle plateforme d'inscriptions dans l'enseignement supérieur.

En dernière heure de cours ce mardi matin, les Terminales S2 de Charles-de-Gaulle ont une heure d'Aide personnalisée (AP), consacrée, forcément, à leur orientation. La moitié de la classe file dans l'amphi où va être retransmise une conférence sur les études dans le domaine de la santé, du social et du sport, en direct du lycée Marcellin-Berthelot de Questembert (lire par ailleurs).

Les quinze autres élèves se répartissent en deux groupes, chacun avec l'une de leurs deux professeurs principaux, en salles informatiques pour une découverte de Parcoursup. « Nous n'avions pas prévu d'aller sur le site dès son ouverture, mais les élèves ont souhaité se familiariser tout de suite avec l'outil. Il pourrait le faire chez eux, mais ça les rassure qu'on soit là pour répondre à leurs interrogations », explique Mme Le Naour, leur professeur de mathématiques, qui estime que la démarche ne change pas beaucoup d'APB (l'ancienne plateforme).

« Je ne suis pas fixée sur ce que je veux faire »

« Est-ce qu'on peut déjà enregistrer nos choix ? », s'impatiente une élève, fixée sur ce qu'elle fera de son année prochaine. L'enseignante souligne qu'avant de renseigner sur ses souhaits, il faut aussi compléter les champs administratifs et il faudra vérifier que les informations scolaires qui remontent jusqu'en 5e, soient correctes. Par ailleurs, même lorsqu'ils sont déterminés dans leur parcours, les lycéens sont invités à se ménager une porte de secours, en formulant au moins deux choix. Sereines dans leur avenir proche, Eva et Lola s'apprêtent à enregistrer les formations qui leur correspondent. « En fait, nous partons en Australie l'année prochaine.

Nous optons pour une année de césure pour perfectionner notre anglais : nous aurons des cours et des stages. Pour autant, il faut quand même que nous émettions des choix. Nous nous orientons vers le commerce international ». Les enseignants indiquent que c'est une option pour les bacheliers mais que, l'an prochain, ils risquent de ne plus être prioritaires dans certaines formations. Pour Domitille, en revanche, c'est loin d'être évident. La jeune fille exprime une certaine appréhension à se décider. « Je ne suis pas encore sûre de ce que je veux faire ».

La question de l'orientation ne tombe pas du ciel en terminale. Les élèves se souviennent qu'on a commencé à leur en parler dès la 4e. « En 3e, j'ai fait un stage là où j'ai pu, mais ça ne m'intéressait pas du tout », explique la lycéenne qui, pour ne pas se fermer de portes, envisage une classe prépa ou une école généraliste d'ingénieur. Elle attendra certainement le dernier moment pour valider ses choix.

« Depuis la 4e, j'ai choisi d'être ingénieur chimiste »

Azélis aussi cherche à se ménager un maximum de portes ouvertes. « Je n'irai pas en prépa, comme me l'a suggéré ma mère, car je n'aime pas la compétition. Je vais plutôt passer les concours pour intégrer Sciences po, sinon j'irai en faculté d'Histoire ». Melen, lui, n'aura aucun stress à valider son orientation. « Depuis la 4e, je sais que je veux être ingénieur dans le domaine de la chimie. J'ai fait un stage de 3e dans un laboratoire au Museum d'Histoire naturelle. Je vise le domaine des nouveaux matériaux ». « Pas de panique », souligne leur professeur, « prenez le temps et échangez aussi avec vos parents ».

> Lire l'article Le Télégramme