En poursuivant votre navigation sur ce site vous acceptez l'utilisation de cookie afin de nous permettre d'améliorer votre navigation.
En savoir plus
J'accepte
menu
02 97 40 30 22

30 juin 2021

Vannes. À l’occasion du grand oral, le recteur rend visite aux lycéens




Emmanuel Ethis échange avec la proviseure du lycée Charles-de-Gaulle, Nadine Jégat, et trois élèves de l’établissement.


Depuis le lundi 21 juin et jusqu’au mercredi 30 juin 2021, les élèves du lycée Charles-de Gaulle de Vannes (Morbihan) défilaient devant le jury pour passer le grand oral. Emmanuel Ethis s’est déplacé pour les encourager.
 
Au lycée Charles de Gaulle de Vannes, trois longs couloirs sont consacrés au grand oral, nouvelle épreuve du baccalauréat. Assis sur des chaises à l’entrée des salles, les élèves patientent sagement. Les chemises, talons et coiffures impeccables sont au rendez-vous. Ce mardi 29 juin 2021, ils sont 120 candidats à devoir se présenter devant un jury composé de deux professeurs. Au total, 35 315 candidats de l’académie vont passer le baccalauréat cette année. Emmanuel Ethis, recteur de la région académique Bretagne, vient prendre la température.

Les questions redoutées du jury
On sent l’extrême sérénité et la bonne organisation en arrivant dans ce lycée​, lance Emmanuel Ethis, l’air satisfait. Après quelques encouragements, le recteur se renseigne auprès de jeunes, maintenant en vacances. Je redoutais les questions du jury. On n’a aucune idée de ce qu’ils peuvent poser. Cette part d’inconnu est stressante​, commente Benjamin Le Bot, élève de terminale du lycée Charles de Gaulle.
Notée sur 20 points, l’épreuve du grand oral est organisée en trois temps : un exposé de cinq minutes sur une des deux questions préalablement travaillées par le jeune, dix minutes d’échange avec le jury et cinq minutes pour évoquer le parcours professionnel. Les critères d’évaluation ? Notre capacité à interagir avec le jury, une certaine fluidité, nos connaissances et la clarté de nos propos​, assure Louise Bigoin, qui a passé son oral la semaine dernière.


Le CDI retrouve la cote

Cette épreuve était aussi une nouveauté pour les enseignants examinateurs. Les sujets qui croisaient les spécialités sciences et philosophie étaient les plus intéressants !​, lance Céline Grégoire, professeur de littérature au lycée Sainte-Anne à Sainte-Anne-d’Auray et examinatrice dans le lycée vannetais. Mais pour Bruno Garin, enseignant en physique au lycée Benjamin-Franklin d’Auray, le choix des enseignants jurys n’était pas forcément en adéquation avec les spécialités sélectionnées par les candidats. Nous n’étions pas toujours dans notre zone de confort. Cela a pu mettre mal à l’aise les lycéens.

Mais ce grand oral aura au moins permis au Centre de documentation et d’information (CDI) du lycée de retrouver un peu de monde : Les élèves de terminale sont venus ouvrir des revus ou d’autres supports qu’Internet pour se préparer à l’oral.

Cet article est écrit par Marion THORIN et est publié par le Ouest France du 30 juin 2021